Le camerisier, aussi appelé chèvrefeuille comestible ou baie de mai est un arbuste originaire de Sibérie produisant de nombreuses petites baies comestibles (et délicieuses quand elles sont bien mûres) pruineuses bleues et allongées, appelées baies de mai ou camerises. Leur forme peut varier en fonction des variétés.
La baie de mai, comme son nom l’indique, est l’un des premiers petits fruits à être disponibles au printemps (mai ou juin en fonction des régions). Son goût se situe entre celui du raisin, de la prune, du kiwi et des myrtilles (à mon sens). Une fois cueilli, le fruit se conserve peu de temps, ce qui explique peut-être son faible développement commercial.
Les baies de mai peuvent bien sûr se consommer fraîches, mais aussi transformées : confitures, déshydratées, sorbets, jus… Il faudrait également l’essayer en cuir de fruits, peut-être avec des pommes ?
La camerise est riche en vitamines C et A, avec une teneur élevée en fibres et en potassium. Elle est riche en anthocyanes, polyphénols et bioflavanoïdes, ce qui lui confère une grande valeur antioxydante.
Classification du chèvrefeuille comestible
Le camérisier est une dicotylédone de la famille des Caprifoliacées.
On trouve surtout 2 sous-espèce sous l’appellation « chèvrefeuille comestible » ou « camérisier » : Lonicera caerulea kamtschatika et Lonicera caerulea ‘Edulis’. Au sein de Lonicera caerulea kamtschatika, vous pouvez choisir l’espèce type ou un des cultivars de cette sous-espèce.
Les espèces et variétés de chèvrefeuille comestible viennent d’Amérique du Nord et d’Europe de l’Est. Attention, les espèces de chèvrefeuille grimpantes de chez nous à la floraison délicieuse donnent des baies toxiques, ne tentez pas de les goûter !
Je ne trouve pas le goût très différent d’une variété à une autre.
Bon à savoir, il vaut mieux compter au moins 2 cultivars différents pour une bonne pollinisation, et donc, obtenir des fruits. Attention à veiller à ce que leur période de floraison coïncident, sous peine de déceptions.
C’est un arbuste qui mesure environ 1.5m.
Culture du camerisier
Le chèvrefeuille comestible aime les sols frais, fertiles et bien drainés. Sensible à la sécheresse, il est en revanche très rustique est supporte jusqu’à -40°C. Il apprécie une situation ensoleillée ou partiellement ombragée.
Le camerisier est souvent décrit comme peu productif, pourtant ceux que j’ai eu l’occasion de voir au Canada étaient remplis de baies de mai. La pollinisation doit souvent être défaillante, et il faut attendre que les sujets soient matures pour être bien productifs.
Dans une optique permacole, on apprécie le chèvrefeuille comestible pour ses fruits délicieux, sa structure permettant d’offrir le gîte et le couvert à une faune variée (pollinisateurs, oiseaux, insectes). Sa rusticité à toute épreuve est également un bel atout !